Lumikko – Pasi Ilmari Jääskelaïnen

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Avec la deuxième incursion neigeuse de l’année, j’ai eu envie d’une lecture de saison et je me suis souvenue de ce titre avec jolie couverture enneigée qui figurait dans mes repérages de l’hiver dernier. Malheureusement, le récit n’a pas été à la hauteur de la beauté de la couverture…

J’avoue, je ne me rappelais plus exactement de quoi parlait le livre à part que ça tournait autour d’une société littéraire et je n’ai pas relu la quatrième de couverture avant d’entamer ma lecture. Je pensais que j’aurais à faire à une version scandinave d’un roman dans le style du club des amateurs d’épluchures de patates. J’étais à côté de la plaque, il y a une dimension fantastique dans ce récit…

Voici donc cette quatrième de couverture : Au sein d’un petit village finlandais prospère une étrange société littéraire secrète composée de neuf écrivains réunis autour de la figure tutélaire de Laura Lumikko, auteur à succès d’une série de livres fantastiques pour la jeunesse. En pénétrant peu à peu dans l’intimité de cette société, Ella, une jeune professeur de finlandais aux ovaires déficients, découvre que l’essentiel de l’inspiration des membres semble provenir d’un mystérieux carnet. Pendant ce temps, Laura Lumikko disparaît, tandis qu’une étrange peste semble s’être abattue sur les livres de la bibliothèque, qui voient leur fin subtilement altérée…

Même après avoir relu ce résumé, je trouve qu’il ne correspond pas à l’atmosphère du récit. Je m’attendrais à une enquête sur une disparition où à chercher à résoudre une affaire de « peste » qui modifie les livres (oui ok là on peut y voir du fantastique) or ce ne sera pas vraiment le cas. Même si le mystérieux carnet est une partie du récit pour lequel l’auteur nous fourni une explication, il reste bien trop d’éléments sans réelle explications dont la disparition du mentor ou cette fameuse peste littéraire ! A côté de cela, j’ai trouvé qu’il y avait une accumulation d’éléments farfelus et de digressions (l’intérêt de la voiture abandonnée en forêt ? ).

Le roman tourne surtout autour de la source d’inspiration des auteurs mais je n’ai pas adhéré au portrait brossé des écrivains de cette société littéraire. Ils sont décrits comme des personnalités névrosés qui dissèquent l’âme humaine, voir comme des sangsues qui pompent leur entourage pour trouver du matériel pour remplir leurs romans.

Le twist final autour du carnet n’est pas parvenu à sauver ce récit dont j’ai failli abandonner la lecture avant la fin. Bien que je me sois accrochée jusqu’au bout, je n’ai toujours pas trouvé pas la finalité de ce récit. Cette lecture fut donc un flop et j’espère faire une meilleure pioche avec ma prochaine lecture.

408 pages, Ed. 10/18, Trad. M. Carayol, Oct. 2017.

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